manifestations

C'est vers les 17h00 que descendirent à la gare de Philippeville une foule de personne venue de tout l'Empire. Aussi bien d'Impéria, que de Caulaincourt, que de Pierreville ils étaient presque 2000.
Ils cherchèrent à s'approcher des batiments officiels pour réclamer le droit à s'exprimer. Ils bradissaient des portraits du Vicomte Aristide de Muzzin... leurs intentions étaient clairement républicaines.

Largement suivi, le mouvement s'emplifia au fur et à mesure du parcours. Les quelques milliers de manifestants de la gare arrivèrent plus de dix mille devant les grilles du Palais de Philippeville deux heures plus tard.
Les portraits d'Aristide de Muzzin toujours brandis haut et les slogans se diversifiants et se renforçant au fil des heures.

Le service d'ordre du palais, de peur d'être débordé, attendait, patiemment, protégeant les batiments mais ne faisant rien contre les manifestants, motivés mais pacifiques.

La nuit tombait lorsque la manifestation se dispersa d'elle même.
Mais un nouveau rendez-vous était donné le lendemain à la gare à 15h.

Les services de la préfecture n'avaient pas du tout vu la chose venir et les effectifs de police ne permettaient pas de contenir une nouvelle manifestation, d'autant que rien ne garantissait que les manifestants ne s'en prennent pas aux batiments publics.

Devant la gravité de la situation et le besoin d'être au plus près des évenements, le Grand Etat Major des Armées, sur les ordres du Major Général Muller fut ramené dans la banlieue de Phillipeville. Une fois installé, l'Etat Major réuni une cellule de crise et fit envoyer les 1er et 5ème Régiments du Corps d'Armée Phillpeville à l'intérieur de la ville pour en controler les points principaux.
Le Colonel Van Dyin fut nommé Commandant de la Place de Phillipeville à titre provisoire et s'installa à l'hotel du Parc, non loin de l'Hotel de la Couronne.

L'armée était en place pour veiller à ce que les manifestants s'en tiennent à occuper les rues et a ne pas perturber le fonctionnement institutionnel.

La Gare Centrale de Phillipeville fut occupée dans la matinée par une Compagnie du 1er Régiment et fermée.

Les accès à la ville sont gardés par des patrouilles mécanisée du 5ème Régiment. D'autres unités du "Cinquième" controlent les abords du Palais Impérial et du quartier des ministères.

Les Compagnies Impériale de Sécurité, au nombre de trois dans la capitale sont gardées en réserves et demeurent à leurs casernement.

Dès midi, un ordre écrit est transmis aux unités en place dans la capitale et qui risquent d'avoir a supporter une nouvelle manifestation menée contre l'Empire.

Citation :

Grand Etat Major des Armées

Du Brigadier Général Mareaux,

Aux Chefs des unités opérationnelles dans la Place de Phillipeville.

Les manifestations mettant en place des citoyens maurésiens, il n'est pas possible d'user d'armes a feu pour repousser les manifestants au risque de faire couler le sang, ce qui n'est pas le but que nous poursuivons.

Veillez à contacter le dépot du matériel de la région militaires de Phillipeville, lequel fera parvenir via l'Intendance des Armées, des munitions a tête de caoutchouc, lesquelles équiperont les armes mise en oeuvre dans le dispositifs de défense des batiments publics.

L'usage de lance a eau et de lance-pots fumigène et lacrymogène est fortement recommandé, l'usage des armes a feu doit être restreint aux cas de forces majeure.

Les éléments perturbateurs peuvent être arrêtés mais ne peuvent être intérrogés sur les place, ils doivent être remis à la Police Nationale qui se chargera de ce travail.

Tout actes contrevenants sera sévèrement puni.

Pour le Major Général Lothar Muller,

Le Brigadier Général Mareaux.

Lendemain, 14h.

Un nouveau rassemblement était prévu à 15h.
L'on vit quelques 300 personnes se dépêcher devant la gare de Philippeville.
Chacun se demandait ce qui empêcher les autres manisfestants de les rejoindre... peut être est-ce encore trop tôt... peut être les processus d'intimidation des forces de l'ordre avait portés leurs fruits.

Les groupes se réunissaient ainsi, préparant la marche qui allait suivre dans l'heure qui suit. Les banderolles étaient déployées et tout était prêt.

Finalement ils étaient quelques 1200 admirateurs de la république a avoir rejoint la capitale. Ceux ci n'ont craint ni les intimidations, ni le temps qui s'est rafraichi... sans doute les autres manifestants d'hier attendaient une réaction des autorités leur montrant qu'elles étaient pretes à aller donner leur voix aux extrêmes si les choses n'avançaient pas et que les disputes relevées par la presse ne cessaient pas.
Partout le long du cortège on apercevait le drapeau du PRM resorti des coffres et des greniers...

On entendait l'hymne du parti reprit par tous les manifestants
"Ah ça ira, ça ira,
Les aristocrates à la lanterne
Ah ça ira, ça ira
Les aristocrates on les pendra."

EL/
Avec la voix d'Edith cette chanson est encore plus belle... pour un peu je serais conquis
EL/

Dans la journée, le 5ème Régiment bloqua les accès à la capitale, laissant les manifestants à l'intérieur de la ville.

Les CIS ont recu l'ordre de quitter leur caserne pour monter sur les lieux de manifestation avec pour ordre de les disperser par tout les moyens.