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EL/
Si les commentaires sont exlude, veuillez les écrire dans la partie exlude, merci.
EL/

De retour dans son chalet de Caulaincourt, Ezilda pris le journal qui annonçait la nouvelle. Elle s'était abonnée au journal officiel zollernois l'année passée afin de connaitre l'activité de ce pays et de tenter de comprendre leur point de vue.

Lisant le titre, elle tomba sur son canapé. Surprise...
Upo... Upo lieutenant général ???
La surprise passée elle se remit doucement. Ce n'était pas tant la fonction qui l'interloquait que la personne à laquelle il avait prêté allégeance par cette fonction.
Elle déplorait que l'article n'indique pas la réaction de l'intéressé mais notait toutefois que le Zollernberg faisait là un geste plus que diplomatique et sensé. C'était déjà un premier pas.

Prenant sa plus belle plume, elle envoya au nouveau "sujet" du Grand Duc une lettre de félicitations et une invitation à déjeuner, prétextant la venue sous quelques jours de ses enfants, dont la filleule d'Upo, et une curiosité non dissimulée sur la position du nouveau représentant de la couronne zollernoise en poste.

Alors qu'elle cachetait la lettre, elle pensa amusée que le grand politicien qu'on lui avait annoncé en la personne de Karl-Auguzt von Richtofen n'avait pas fait long feu.
Définitivement, le Zollernberg avait un mode de fonctionnement qu'elle avait du mal à comprendre.

- Ah non Upo c'est impossible, tu m'avas promis, hurla Edith...
- Ce n'est pas une raison pour hurler, réplqua Upo assis dans son fauteil, lisant "le Volatile enchaîné", comme tous les mercredis. Ecoute si ca peut aider la Maurésie à sortir de cette crise autant le tenter. Chaque nuit je fai le même cauchemar, la guerre civile... et le retour pur et simple des Zozos pour toujours. Ils nous tendent une main...
- pour mieux nous poignarder dans le ventre quand nous aurons le dos tourner, c'est ça oui... Tu les connais pourtant, les Zozos c'est mensonges et compagnie.
- Edith, s'il te plait... de toute façon je reste maurésien et pas Zollernois... n'empêche ils m'ont pris moi car je chercherai la conciliation... je n'ai pas le tempérament ni de Lothar ni de Ezilda. Quand je pense que ce poste jadis m'avait obligé à me courber deavnt le GD jusqu'à m'en lecher les genoux pour rattrapper une gaffe monstrueuse de Sarzeau-Vendôme... j'en ai encore mal au dos...
- J'ose espérer qu'il ne t'arrivera rien de fâcheux... tu n'es plus tous seuls comme jadis, nous sommes trois Upo, souviens t'en.

Upo embrassa Edith.



PS : le seul truc vrai et EL dans ce post est que tous les mercredis je lis effectivement le Canard...

Upo reçut avec un peu d'appréhension l'invitation d'Ezilda. Certes revoir sa filleule lui faisait très envie. Pres de deux mois sans la voir. Néanmoins il se doutait que les récents évènements n'étaient pas non plus étrangers à cela...

Il répondit a son amie qu'il pourrait venir dés demain si cela l'arrangeait

Quelques temps après la première lettre, et alors qu'Ezilda n'avait toujours pas reçu de réponse d'Upo, Ezilda se décida à téléphoner chez lui.
C'est son épouse, Edith qui lui répondit. Après quelques minutes de discussions entre femme, sans que les derniers événements ne viennent sur le tapis, Ezilda annonça que les enfants venaient la rejoindre à partir de dimanche et qu'elle souhaitait qu'ils se reposent ce soir là. Elle invitait donc Upo et Edith pour le lundi suivant si cela leur convenait.

Le rendez-vous était pris et, le soir même, Edith pourrait rassurer son époux en lui racontant la discussion passée qui avait été tout ce qu'il y avait de plus amical.

De son côté, Ezilda était heureuse de voir que les rapports entre Edith et elle étaient toujours au beau fixe. Elle n'avait eu l'occasion de la rencontrer quelques fois et s'étaient bien entendu et elle espérait que les divergences d'ordre politique ne terniraient pas les affinités entre Edith ou son mari et elle.
... au moins pour Josephine.

- Lundi?? Pas de soucis, tu as bien fait Edith.
- Oui enfin je ne sais pas... dans quoi t'es tu encore embarqué??

Un courrier arrive à Upo.

Citation :

Félicitation Upo, pour ta nomination, stop
Je t'appuie à 100%, stop
J'espère te revoir bientôt, stop
Je me cache dans les mauvais quartiers, stop
On essaie de me tuer stop
À bientôt, stop